vendredi 8 avril 2011

Le Record Store Day (16 avril 2011)

      Le Record Store Day a vu le jour en 2007 et a lieu le 3ième samedi d'avril à chaque année.  L'événement se veut une célébration de la culture des disquaires indépendants et les labels et artistes  y  participent activement.  On profite de cette occasion pour publier des éditions spéciales en format CD ou vinyle, dont plusieurs rééditions de classiques en vinyle 180g; la plupart de ces pressages sont limités à 500, 1000, 3500, 5000 copies pour la planète!  Cette année, l'événement est parrainé par nul autre qu'Ozzy Osbourne, et c'est plus de 300 titres qui seront publiés ce jour-là à travers le monde.  Certains diront que le nombre de parutions diminue l'intérêt, je dirai au contraire que ça permet à chacun d'y trouver son compte, parce que moi personnellement, une réédition de "Kill the Dragon" de DIO ou le single "Girl Panic" de Duran Duran, ça m'intéresse pas trop trop...

      Il y a quelques semaines, moi et ma copine avons discuté de l'idée de débuter une collection de vinyles, surtout des 12 pouces,  qui irait à notre/nos enfant plus tard; j'aime bien l'idée de créer un patrimoine familial et pour moi, ça peut en faire partie autant qu'un set d'argenterie!  C'est sûr qu'une collection de tableaux de Riopelle ça fait un bel héritage, mais vendre la maison pour acheter le premier, je trouve ça exagéré.  Bref, le RSD est le moment idéal pour lancer cette collection.  Comme il faut faire affaire avec un disquaire indépendant, je me suis tourné vers Audition Musique à Rimouski pour tenter d'obtenir quelques pièces qui me plaisent ou qui plaisent à ma copine (ou à nous deux, oui oui ça arrive).  En principe, on est supposé avoir réservé les disque suivants : "I Don't want to know if you are lonely" par Green Day et Husker Du, en format 7 po en vinyle orange et limité à 6 500 copies pour le monde, et "Havana Affair" par Red Hot Chili Peppers et les Ramones, en vinyle rouge à 6 500 exemplaires aussi.  Ils iront rejoindre ceux de la collection de 45 tours que j'ai montée il y a quelques années.  Ces 2 disques sont publiés par Warner Bros., et pour chaque parution, il y aura 100 copies en vinyle clair réparties aléatoirement.  Personnellement, si je travaillais chez un disquaire et que je tombais sur une de ces copies, elle ne se rendrait jamais sur les tablettes du magasin!

     En plus de ces deux singles, nous allons mettre la main (supposé!) sur le disque que nous voulions le plus, la réédition du premier album de City and Colour.  Cette édition est disponible uniquement en Amérique du Nord et à seulement 500 copies numérotées à la main.  En plus des 2 vinyles 180g, on obtient la pochette sérigraphiée et une chanson supplémentaire.  Ça, c'est vraiment ce qu'on peut apeller un collector!

     J'aime beaucoup la place que semble se réapproprier le vinyle depuis quelques années.  Personnellement, j'ai toujours trouvé que le disque compact était très limité comme support pour la musique en plus d'être fragile; c'est sans compter un nombre incalculable de boîtiers cassés!  Comme le Cd peut contenir 76-78 minutes, on s'est retrouvé avec des albums de 65-70 minutes et plus,  et personnellement je trouve que c'est trop.  J'aime mieux 43-44 minutes bien remplies, il me semble que c'est la longueur idéale.pour un disque.  Lorsque je suis passé au numérique et au I-Pod, je me suis débarassé de la plupart de mes CD, sauf ceux des bands indépendants ( anyway, le gars du pawn shop, y connait pas ça ces affaires-là!) que j'ai toujours.  Par contre, je n'ai jamais téléchargé de musique illégalement, je trouve que c'est cheap et que c'est un manque de respect pour les artistes.  Avec le téléchargement illégal, je trouve que la musique perd un peu de son importance et de sa valeur; on en vient à oublier qu'il y a souvent énormément de travail derrière, tout devient trop facile.  La réintroduction du vinyle ramène un côté matériel et concret à la musique comme produit de consommation, et en plus, les pochettes sont tellement plus belles à 12 pouces par 12 pouces!   Je me souviens lorsque j'avais 9-10 ans et que j'allais chez mon oncle Richard, les pochettes de ses disque me fascinaient! Il y avait entre autres " Blackout" de Scorpions, avec le gars qui a les fourchettes dans les yeux, et des disques d'Ozzy, "Speak of the Devil" et "Blizzard of Oz".   La musique vaut la peine qu'on paie pour l'obtenir et un vinyle peut vous rester pour toujours.  En plus, on  donne maintenant un code pour télécharger l'album lorsqu'on achète le vinyle; plus de raison de s'en passer!

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